Nous plantons du bambou pour
Chaque année, environ 2,8 millions d'hectares de forêts disparaissent sur le continent africain en raison de la demande croissante de bois énergie. Cette déforestation massive entraîne des conséquences néfastes pour l'environnement, la biodiversité et le climat.
Le bambou, avec sa croissance rapide, sa capacité de régénération annuelle et sa grande production de biomasse, offre une solution pour réduire la pression sur les ressources forestières tout en favorisant la création d'activités économiques.
Le bambou joue un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité. À Madagascar, le lémurien Hapalemur griseus, en voie d'extinction, est surnommé "Bamboo Lemur" car il se nourrit principalement des jeunes pousses de bambou.
Selon les variétés, l'emplacement et la gestion de la plantation, le bambou arrive à maturité entre 4 ou 5 ans et produit ensuite entre 15 et 40 tonnes de biomasse sèche par hectare chaque année.
Il faut en moyenne 10 heures pour carboniser des morceaux de
bambou secs dans un four en briques d'une taille de 1,5 m x
2 m.
Le taux de carbonisation est compris entre 20 % et
30 % selon les variétés de bambou.
La valeur calorifique du charbon de bambou est d'environ 30,5 MJ/kg. Cela en fait un combustible très efficace pour la cuisine et le chauffage, car il produit une chaleur intense et durable.
Contrairement au charbon de bois, le charbon de bambou n'émet pas de fumée lorsqu'il se consume limitant ainsi les maladies pulmonaires.
Le bambou constitue un puits de carbone naturel extrêmement efficace, capturant en moyenne de 30 à 35 % de CO2 de plus que les forêts d'arbres et produisant également 30 % d'oxygène en plus.
En fonction des variétés et des zones de plantation, les nouvelles pousses de bambou peuvent absorber entre 96 et 392 tonnes de CO2 par hectare par an.
Une plantation de bambou correctement gérée peut, sur une période de 20 ans, contribuer à la préservation d'environ 20 hectares de forêt primaire, préservant ainsi des écosystèmes naturels importants pour lutter contre le changement climatique.
Le bambou représente un allié précieux dans la lutte contre la désertification, la restauration des sols érodés et la prévention des glissements de terrain.
Chaque rhizome de bambou peut retenir jusqu'à 6 m³ de terre, ce qui en fait un élément essentiel pour stabiliser les berges des rivières et les pentes abruptes.
De plus, le bambou joue un rôle essentiel dans la préservation des ressources en eau, en améliorant l'infiltration de l'eau dans les nappes phréatiques et en protégeant les zones humides.
La production et la commercialisation de charbon de bambou représente une opportunité économique pour les communautés rurales.
Cette activité génère des revenus stables et durables, pour tout une chaine d'acteurs allant des agriculteurs en charge des plantations aux vendeurs de charbon en ville.
En tant que matériau de construction, le bambou est à la fois écologique et économique. Les chaumes de bambou traités après leur récolte sont appréciés pour leur résistance et leur flexibilité.
Grâce à notre approche inclusive et à notre expertise technique, nous collaborons avec les ministères des pays africains des agences de développement et des entreprises pour concevoir des projets efficaces visant à protéger les forêts et à fournir des leviers de développement économique aux populations rurales.
• Élaboration de stratégies : Conseils pour la mise en œuvre de programmes de plantation et de la chaine de transformation du bambou adaptés aux besoins et aux écosystèmes locaux.
• Conception de données cartographiques : Localisation et évaluation des ressources existantes en bambou à l'échelle locale ou régionale. Détection de potentiels sites de plantation.
Les actions menées par notre association contribuent aux objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies.
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Avant La production de charbon de bambou, la plus part d'entre nous ne mangeaient que du manioc à chaque repas, aujourd'hui on peut avoir du riz ou du maïs, tout en assurant l'écolage des enfants.
JOËL RAMANANGASOAVINA (ANTANANIVONY) | MADAGASCAR
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La Valiha est un instrument de musique traditionnel très populaire à Madagascar. Elle est fabriquée à partir d'un segment de Bambou sur lequel sont posées des cordes et dont les sonorités sont proches de la cithare.
Elle trouve ses origines en Asie du Sud-Est et a été introduit à Madagascar au 1er Millénaire au cours des différentes vagues de migrations qu'a connu la grande l'ile.
La Valiha évoque les paysages luxuriants de l'île et raconte des histoires d'ancêtres, de rois et de la vie quotidienne de la population malgache.
"Valiha Diffusa" est l'une des 32 espèce de bambou endémique à Madagascar. Elle est utilisée depuis de nombreux siècles dans la médecine traditionnelle pour traiter différents maux.
Réputée pour sa résistance et sa capacité à s'adapter à divers types de sols, cette variété de bambou aux tiges fines peut atteindre une hauteur d'environ 2 mètres, tandis que ses feuilles peuvent mesurer jusqu'à 1 mètre de long.
Vous représentez une entreprise, une fondation, un ministère ou une agence de développement et que vous souhaitez en savoir plus sur nos activités, n'hésitez pas à nous contacter. Notre équipe sera fera un plaisir de communiquer avec vous.
Merci de nous contacter à l'adresse suivante: contact@valihadiffusion.org