Située tout au sud de Madagascar, dans une région au climat semi-aride, la commune d’Amboarasy compte de nombreuses exploitations agricoles.
Depuis 1930, Amboarasy a vu son développement grâce la culture de l’agave. De cette plante est produit le sisal, fibre très résistante qui sert à la fabrication de cordage, de tapis ou d’artisanat.
La région du grand Sud de Madagascar est touchée par la sécheresse liée au réchauffement climatique. Depuis plusieurs années, les pluies s’y font de plus en plus rare, impactant les productions agricoles et la sécurité alimentaire des populations locales.
La gestion de l’eau est donc un enjeu important pour le développement de cette région située loin de la capitale Tananarive.
1 année de plantation
2 hectares de bambous
de septembre à mars
Bambusa bambos
- Dendrocalamus strictus
- Maintenir la ressource en eau disponible dans les nappes phréatiques situées sous les plantations de bambous.
- Planter deux variétés différentes de bambous sur une zone de pompage afin de mesurer leur impact sur la ressource aquifère.
- Évaluer leur résistance à un climat sec et à la salinité des sols d’Amboarasy sud.
- Organiser le transport de plants de bambous depuis une de nos pépinières partenaires jusqu'au site de plantation.
- Planifier et organiser la plantation de 800 plants de bambous sur un site de deux hectares équipés en micro-irrigation.
- Suivre la reprise et la croissance des plants de bambous sur le site de plantation.
- Effectuer des relevés réguliers du niveau de la nappe phréatique afin d'évaluer l'impact de la plantation.
Financé par la FAO, ce projet s’inscrit comme un essai de sylviculture dans une région au climat semi-aride avec des sols touchés par la salinisation.
Il a pour vocation de déterminer l’adaptation dans la région du grand sud de deux variétés de bambous résistantes aux sécheresses et disponibles à Madagascar.
Il a également pour mission de mesurer l’impact des bambous et de leurs rhizomes sur le niveau d’eau des nappes phréatiques.
Si la reprise des plants de bambous est convaincante, un projet de plus grande ampleur sera envisagé dans la région. Le but étant de mettre une chaine de valeur autour du bambou avec notamment la production de charbon de bambou et la production de pousses de bambou pour l’alimentation.
Production de biomasse sèche (Le bambou produit en moyenne 20 tonnes par hectare par an)
- 10 ans après la plantation : 160 tonnes
- 20 ans après la plantation : 560 tonnes
Production de charbon de bambou (Le rendement moyen du bambou est de 35 % après carbonisation)
- 10 ans après la plantation : 56 tonnes
- 20 ans après la plantation : 196 tonnes
Nombre d’hectares de forêts primaires préservées (Le rendement élevé des récoltes annuelles du bambou correspondent à la biomasse 1,8 hectare de forêt primaire).
- 10 ans après la plantation : 4 ans x 2 hectares x 1,8 hectare = 14,4 hectares
- 20 ans après la plantation :14 ans x 2 hectares x 1,8 hectare = 50,4 hectares