Située tout au sud de Madagascar, dans une région au climat semi-aride, la commune d’Amboarasy compte de nombreuses exploitations agricoles.
Depuis 1930, Amboarasy a vu son développement grâce la culture de l’agave. De cette plante est produit le sisal, fibre très résistante qui sert à la fabrication de cordage, de tapis ou d’artisanat.
La région du grand Sud de Madagascar est touchée par la sécheresse liée au réchauffement climatique. Depuis plusieurs années, les pluies s’y font de plus en plus rare, impactant les productions agricoles et la sécurité alimentaire des populations locales.
La gestion de l’eau est donc un enjeu important pour le développement de cette région située loin de la capitale Tananarive.




1 année de plantation


15 hectares de bambous


de septembre à mars


Bambusa bambos
- Dendrocalamus strictus




- Maintenir la ressource en eau disponible dans les nappes phréatiques situées sous les plantations de bambous.
- Planter différentes variétés de bambous sur une zone de pompage afin de mesurer leurs impacts sur la ressource aquifère.
- Déterminer quelle est la variété de bambou la plus adaptée au climat et à la salinité des sols d’Amboarasy sud.




- Structurer et accompagner 3 pépinières différentes pour assurer la croissance de 6000 plants de bambous.
- Planifier et organiser la plantation durant le mois de juillet 2023 de 800 plants de bambous sur un site de deux hectares équipés en micro-irrigation.
- Planter 6000 plants de bambous sur une superficie de 15 hectares autour d’une station de pompage lors de la saison des pluies qui débute an novembre 2023.
- Suivre la reprise et la croissance des plants de bambous sur les différents sites de plantation.
Financé par la FAO, ce projet s’inscrit comme un essai de sylviculture dans une région au climat semi-aride avec des sols touchés par la salinisation.
Il a pour vocation de déterminer l’adaptation dans la région du grand sud de deux variétés de bambous résistantes aux sécheresses et disponibles à Madagascar.
Il a également pour mission de mesurer l’impact des bambous et de leurs rhizomes sur le niveau d’eau des nappes phréatiques.
Si la reprise des plants de bambous est convaincante, un projet de plus grande ampleur sera envisagé dans la région. Le but étant de mettre une chaine de valeur autour du bambou avec notamment la production de charbon de bambou et la production de pousses de bambou pour l’alimentation.